lundi 17 octobre 2011

Deux pour la soirée !



CLACK, CLACK, CLACK, CLACK
-          Aïe ! Non ! Aïe !
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK
-          Aïe ! Maman s’il te plaît !
-          Es-tu calmée ?
-          Ouiiiiiii !
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK !
-          AAAAAAAAAAAAAAAhhhhhh !! Ma…ma…ma…ma
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK !
-          Maman !
-          Es-tu calmée ?
-          Mais ouiiiiiiii !!!!!
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK !
-          Je ne crois pas que tu sois calmée, quand tu réponds comme ça !
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK !
J’ai éclaté en sanglots, cette fois j’étais calmée et maman le savait, elle m’a relevé, m’a mise debout au coin, les mains sur la tête, puis elle est sortie de la chambre, en laissant la porte entre-ouverte. C’est à ce moment que j’ai compris que Marie et Fannie étaient arrivée dans la maison pendant la fessée. Je pleurais dans mon coin, quand j’ai entendu Mélanie rentrée en furie dans la maison, les fessées n’étaient pas fini pour ce soir. Elle est montée directement dans sa chambre, sans rien dire, mais sa mère qui l’a connaissait très bien, l’a suivi. Elle a tenté de lui parlé, mais Mélanie ne voulait pas parler avec elle. Avant de redescendre, Fannie a vérifier si j’allais bien, elle s’inquiétait souvent après que j’ai reçu une fessée parce qu’il m’arrivait de paniquer à force de pleurer. En s’arrêtant devant ma porte, elle m’entendait dire tout bas et sans arrêt « Maman ! » Elle a voulu redescendre pour prévenir Adeline mais elle n’a pas pu, car Mélanie s’est mise à crier dans sa chambre et elle jetait tout ce qui se trouvait sous la main.
Fannie est rentrée dans la chambre de sa fille sans frapper, elle a essayé de la calmer par la parole, puis on a entendu la porte se fermer, puis Mélanie crier. Puis peu de temps après :
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK
-          Aïe ! Non ! Aïe !
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK
-          Aïe ! Maman s’il te plaît !
-          Es-tu calmée ?
-          Ouiiiiiii !
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK !
-          AAAAAAAAAAAAAAAhhhhhh !! Ma…ma…ma…ma
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK !
-          Maman !
-          Es-tu calmée ?
-          Mais ouiiiiiiii !!!!!
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK !
-          Je ne crois pas que tu sois calmée, quand tu réponds comme ça !
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK, CLACK !
-          Maman !
-          Cette fois, c’est bon, tu es calme ?
-          Oui, maman, je suis calme.
Fannie est sortie de la chambre de sa fille, en passant devant la mienne elle a compris que je n’allais pas bien mais que personne ne m’avait entendu à cause des cris de Mélanie. Habituellement, elle ne me consolais pas si c’était maman qui m’avait puni, mais en me voyant avec les mains sur les oreilles, et qui continuait d’appeler maman, elle m’a rejoint.
-          Adeline, il faut que tu montes !
En arrivant dans la chambre, Fannie m’avait sortie de mon coin, et elle m’avait apporté jusqu’au lit et elle me serrait dans ses bras.
-          Il y’avait urgence !
-          Je comprends !
-          Maman ! Maman !
-          Je suis là, mon petit cœur !
-          Maman ! Pardon !
Je me suis blottit dans les bras de maman, et Fannie est repartie rejoindre Marie dans le salon. 

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