samedi 8 octobre 2011

La crise

Adeline avait acheté l’appartement, il y’avait trois chambres et nous devions emménager bientôt. J’avais pris mon courage à deux mains, et j’avais parlé à la fille de mon cours, après un cours où nous devions faire un travail à deux. Nous étions seule toutes les deux, alors la professeure nous l’avait dit, et je pense qu’elle avait découvert notre secret et cela l’amusait de nous voir toutes les deux.
En attendant que l’appartement soit rénové, nous étions toujours chez Fannie, j’avais donné rendez-vous à Marie pour notre travail, chez elle. Après deux heures de travail, nous ne savions plus vraiment comment approfondir notre sujet, alors nous avons commencé à discuter. Notre sujet était l’homosexualité dans la littérature, et nous avions pratiquement finalisé notre oral, il ne nous restait juste les fautes à corriger. Finalement, l’heure du repas est arrivé et Fannie est venue proposer à Marie de rester manger, elle a accepté. Après le repas, nous avons corrigé les fautes dans notre texte et maman a proposé de ramener Marie, mais finalement je l’ai raccompagné à pied.
Le lendemain, nous avons fait notre oral, tout c’est bien passé, nous étions l’un des meilleurs sujets, mais jusqu’au moment où un des garçons se croyant malin, nous a demandé si nous avions testé notre sujet. Marie a rougi et elle est partie s’asseoir, mais moi, je me suis approché de lui, et je l’ai pris par le col en lui demandant s’il voulait vérifier la théorie de la violence chez les homosexuels et je l’ai relâché puis j’ai pris mes affaires et je suis sortie avant que le cours finisse. Je suis rentrée chez Fannie.
Je pensais être seule, et en rentrant dans la chambre j’ai claqué la porte, et j’ai entendu une autre porte s’ouvrir, mais je n’arrivais pas à savoir laquelle, on a frappé à ma porte. C’était Fannie, elle ne travaillait pas aujourd’hui, elle était dans sa chambre et elle avait horreur des portes qui claquent. En rentrant, elle a vu que j’étais en colère, et elle ne savait pas trop quoi faire.
-          Qu’est ce qui se passe ?
-          Rien !
-          D’accord, alors je m’en vais !
Elle a refermé la porte, puis elle l’a rouverte :
-          Ne claque plus les portes si tu ne veux pas que je claque autre chose.
Puis elle a refermé la porte, sachant très bien qu’elle venait d’augmenter ma colère.
Elle a pris son téléphone, elle a appelé ma maman, en lui disant qu’une crise se préparait, et Adeline lui a répondu, de ne pas hésiter si c’était nécessaire. Au même moment, Marie me téléphonait.
-          Je ne veux pas en parler !
-         
-          Je te rappelle plus tard !
J’ai raccroché et j’ai jeté mon téléphone contre le mur en me mettant à crier. Fannie est rentrée dans la chambre.
-          Petit cœur, parle-moi. Qu’est ce qui se passe ?
-          AAAAAAAAAhhhhh
-          Qu’est-ce qui te mets en colère ?
-          Les cons !
-          Qui ?
-          Les gars sont cons !
-          Pourquoi ?
Au lieu de lui expliquer ce qu’il venait de se passer, je me suis fâchée encore plus et je criais toutes sortes de choses toutes aussi bêtes les unes que les autres.
-          Calmes-toi !
-          Non !
-          C’est moi qui vais devoir te calmer, tu sais ce qui…
-          Oui…
-          Va se passer ?
-          C’est vraiment ce que tu veux ?
-          AAAAAAAAAAAAhhhhhh ! Je ne sais pas ce que je veux, je vais lui….
Fannie m’avait attrapé pour essayer de me calmer, mais sans succès, alors, elle s’est assise sur le lit, elle m’a basculé sur ses genoux et elle a commencé à me fesser. J’étais toujours en colère quand elle a décidé de m’enlevé mon pantalon, ce qui a déjà contribué à diminuer ma colère, mais elle était encore très présente. Fannie savait qu’il était inutile de me parler dans ce genre de situation, alors elle ne disait rien. Puis, elle m’a déculottée, et elle a repris la fessée, elle attendait en réalité que je recommence à parler au lieu de crier. Pendant que je criais de colère, sur les genoux de Fannie, maman est arrivée, mais elle n’est pas venue dans la chambre, elle a attendu car elle ne voulait pas que Fannie s’arrête avant que la fessée fasse son effet.   Puis, elle savait que Fannie me connaissait assez pour savoir à quel moment s’arrêter, alors elle est partie dans sa chambre. Je ne l’avais pas entendu, mais Fannie savait qu’elle était là, mais elle ne s’est pas laissé influencer par cela et elle a continué, jusqu’à ce que je parle au lieu de crier.
-          Fannie, pardon !
-          Es-tu calme ?
-          Oui !
-          Merci !
Fannie m’a relevé, elle m’a enlevé chaussures, pantalon et culotte et elle m’a mise dans un coin debout et elle est sortie. Elle était un peu chamboulée par l’évènement, elle a rejoint Adeline dans sa chambre. Maman l’a prise dans ses bras pour la réconforter, en lui disant qu’elle avait eu raison, sinon ma colère aurait augmenté et j’aurais sûrement fait bien pire que simplement jeter mon téléphone sur le mur. C’est le moment que Mélanie a choisi pour rentrer à son tour.
-          Maman….
-          Bonjour ma chérie ! Tu vas bien ?
-          Mais oui, et toi ?
-          Fannie, Fannie,
-          On en reparle plus tard ma chérie !
-          Fannie, Fannie,…
-          Elle va ….
 -          Continuer jusqu’à ce qu’elle t’est parlé !
-          Fannie, Fannie,
-          Veux-tu que j’y aille ?
-          Non, je vais y aller
-          Fannie, Fa…
-          Arrête !
J’ai éclaté en sanglots, dans mon coin, Fannie s’est assise sur le lit !
-          Viens !
-          Pardon !
-          Assis-toi à côté de moi !
-          Pardon !
-          Arrête, et explique-moi ce qui t’a mis en colère.
Pendant que je lui expliquais ce qui c’était passé dans le cours après notre exposé, Marie a essayé de me téléphoner plusieurs fois et comme je n’avais pas répondu, elle avait décidé de venir me voir. Quand elle est arrivée, Adeline l’a accueilli en lui disant que j’étais occupée à discuter avec Fannie. Elle a demandé à Marie si elle savait ce qui m’avait mise en colère, Marie lui a dit ce qui c’était passé en cours. Maman n’a pas été surprise d’entendre cela, mais elle n’était pas fière de ce que j’avais fait quand même. Fannie m’a dit de me rhabiller, elle avait toujours le même ton sec du début, et j’avais l’impression qu’elle était encore fâchée contre moi.
-          Tu es toujours fâchée ?
J’avais les yeux plein de larmes alors Fannie m’a serré dans ses bras et elle m’a rassurée en me disant qu’elle ne resterait jamais fâchée contre moi.

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