vendredi 14 octobre 2011

Trahison

-          Qu’est-ce que tu as ?
-          Rien, pourquoi ?
-          Tu as l’air bizarre.
-          Non, je vais bien.
-          D’accord.
Elle savait très bien que ce n’était pas vrai, mais elle ne parvenait pas à me faire dire ce qui n’allait pas.
-          Tu n’oublies pas qu’on sort ce soir.
-          Oui !
-          On va manger quelque part avant.
-          Euh, je n’ai pas très faim.
-          Bon, qu’est-ce qui se passe ?
-          Rien !
-          Tu me dis déjà que tu n’as pas faim, alors qu’on est que le matin. Tu as quelque chose qui ne va pas.
-          Non, tout va bien.
-          Toi, tu as fait quelque chose que tu regrette.
-          NON ! Alors fous-moi la paix maintenant.
-          Très bien, quand tu te sentiras mieux, on en reparlera.
Je suis montée dans ma chambre, et en arrivant j’ai claqué la porte, avant de la fermer à clé. Fannie déteste les portes qui claquent, elle est montée, elle a voulu ouvrir la porte. Je l’ai entendu pester derrière la porte, et s’en aller dans sa chambre.
Elle connaissait tous les bruits de chez elle, alors, c’est seulement quand elle m’a entendu ouvrir le tiroir du bureau, qu’elle est revenue.
-          Nancy ne fais pas cela !
-          Pourquoi ?
-          Parce que ça ne changera pas ton problème et je dirai même que tu en auras d’autres avec moi ! Ouvres-moi !
-          Non !
-          Pourquoi ?
-          Je ne veux pas.
-          Si tu n’ouvre pas, c’est moi qui vais ouvrir !
-          Non !
Je lui ai ouvert la porte, à contre cœur. J’avais le visage plein de larmes, des ciseaux dans une main et de l’autre je redescendais la manche sur mon bras.
-          Montres-moi !
-          Non ! Je n’ai rien fait !
-          Montre alors !
-          Non !
-          Pourquoi ?
-          Parce que tu vas te fâcher.
Elle a pris mon bras et elle a soulevé ma manche.
-          Tu as fait ça quand ?
-          Pas aujourd’hui !
-          Quand ?
-          Pas aujourd’hui !
-          C’est ce que tu caches ?
-          Mais laisse-moi tranquille !
-          Ne me parle pas comme ça, je vais me fâcher.
-          Et puis… !
-          Très bien !
Fannie s’est approché de moi, dans l’idée de me fesser, mais je me suis échappé, en voulant sortir de ma chambre, je suis rentrée dans maman. Elle a serré ses bras autour de moi.
-          Bonjour mon petit cœur ! La mérite tu ?
-          Maman ! Pardon !
-          Alors, Fannie a raison !
Maman et Fannie se sont parlé par signe, que je n’ai pas vu, mais j’ai compris qu’elles s’étaient comprises. Maman a descendu mon pantalon puis ma culotte me les a retiré, et elle m’a emmené jusqu’à Fannie. Juste avant de nous laisser, Adeline a soulevé ma manche, et avant de me laisser à Fannie elle m’a envoyé une grande claque sur chaque fesse. Je pleurais déjà, mais plus parce que je me sentais trahie par Fannie pour avoir dit à Adeline la raison de ma punition et à maman de m’avoir livrer à Fannie. Les deux femmes connaissaient bien ses pleurs, mais elles savaient aussi que sans une fessée, je recommencerai sûrement. J’ai senti un doute avant que Fannie commence la fessée, mais pas assez long pour essayer d’y échapper. Elle m’a demandé juste avant, pourquoi je m’étais fait du mal, mais je n’ai pas voulu lui répondre, et cela l’a contrarié encore un peu plus.
A la première claque, j’ai voulu mettre ma main pour me protégé, Fannie l’a prise, à la deuxième j’ai mis l’autre main, elle l’a prise aussi, et du coup, les claques sont devenues plus rapides et plus fermes aussi. Je ne disais rien, ce qui étonnait un peu Fannie, quand elle a compris que mon orgueil était très présent, elle a tenté encore une fois de me faire parler, mais sans succès, alors elle a repris. C’est à ce moment, que j’ai laissé échappé quelques cris, puis quelques pleurs. Fannie étaient encore plus fermes parce qu’elle savait que c’était des pleurs de colère.
- Maintenant, vas-tu me dire pourquoi tu t’es fait du mal ?
- AAAAAAAAAAhhhh !
- On y’est presque !
- AAAAAAAAhhhhhhh !
Et elle a repris encore plus ferme. Les claques étaient plus lentes, mais plus sévère, elles m’arrachaient un cri à chaque fois. Maman est arrivée à la porte, mais je ne l’avais pas vu, elle était surprise de ma résistance. Quand, je l’ai vu dans le cadre de la porte, j’ai éclaté en sanglots. Mais Fannie a continué encore la fessée, par quelques claques consécutives sur la même fesse avant de passer à l’autre. Puis, elle a alterné une fesse puis l’autre, avant que je me mette à essayer de parler en regardant Adeline, les yeux plein de larmes.
-          Pourquoi ?
-          J’étais en colère !
-          Pourquoi tu étais en colère ?
-          Je ne sais pas !
CLACK, CLACK, CLACK, CLACK !
-          Parce que … je … je me sens pas bien en ce moment !
Fannie m’a libéré, elle m’a relevé, puis elle a essuyé mon visage, puis maman est venue s’asseoir avec nous sur le lit pour en discuter.

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