vendredi 28 octobre 2011

Double

-          Très bien alors vas-t’en !
-          C’est vraiment ce que tu veux ?
-          Oui !
-          Très bien, fuis encore la situation, MAIS NE VIENS PAS PLEURER APRÈS !
-          Dégage !
J’ai claqué la porte, mais ce que je ne savais pas, c’est que Fannie venait de rentrer.
Elle a monté les escaliers pendant que Marie descendait.
-          Je m’en occupe, attends moi en bas !
-          J’en ai marre de …
-          Attends-moi en bas, s’il te plaît !
-          Peut être !
Elle est rentrée dans la chambre, en colère à cause de la porte qui avait claqué.
-          Je veux pas te voir ! Vas-t’en Marie !
-          Ce n’est pas Marie ! C’est Fannie !
-          Il manquait plus que toi !
-          Merci Nancy !
-          MAIS LAISSEZ MOI !
-          Tu étais obligé de claquer la porte !
-          Oui, juste pour toi !
Je n’ai pas eu le temps, de rien dire de plus, qu’elle m’avait pris par le bras et tiré sur ses genoux. Sans même protester, je me suis retrouvée déculottée avant la première claque. Pour que Fannie me déculotte directement, je l’avais vraiment fâché.
J’ai essayé de me relever, mais elle a appuyé sur mon dos, et je ne pouvais plus bouger, et j’ai senti la première claque. Elle claquait mes fesses, chacune leur tour, avec beaucoup de fermeté. Sa colère s’évacuait, mais la mienne augmentait. J’enrageais, allongée sur les genoux de Fannie, quand nous avons entendu un grand bruit dans la cuisine. Fannie m’a libéré en me laissant sur le lit.
-          Fannie !
-          Toi, tu reste ici ! Il faut qu’on parle de toute façon !
-          Fannie !
-          Quoi ?
-          Si elle est blessée tu m’appelle s’il te plaît !
-          Peut être !
-          AAAAAAAAhhhhhh !!!!!!
Je me suis jeté sur le lit, elle venait d’augmenter ma colère, je me sentais coupable, parce que j’avais peur que Marie ait fait une bêtise.
J’essayé d’écouter ce qui se passait en bas, mais ma colère m’empêchait de me concentrer pour entendre leur discussion. J’ai entendu Marie se fâcher, et Fannie essayer de la raisonner. Marie a crié d’un coup, et d’un coup le silence a éclaté pour quelques secondes, avant d’entendre Marie supplier Fannie. Mais quand Fannie commençait quelque chose, elle le finissait. C’était la première fois que Fannie fessait Marie, donc, elle ne connaissait pas encore les réactions de Marie. Finalement, Marie a profité d’un moment d’inattention de Fannie pour se libérer, elle était à genoux parterre, les fesses nues et rouges en regardant Fannie le visage plein de larmes et la suppliant de nouveau. Fannie l’a relevé, et la mise au coin en lui disant de se tenir tranquille, et qu’elle revenait après m’avoir parlé.
J’étais encore sur le lit, le pantalon et ma culotte à mes pieds retenus par mes chaussures, mais j’enrageais encore.
-          Mon petit cœur…
-          Laisse MOI !
-          Je vois que tu es encore en colère !
-          Bravo, tu es vraiment très forte !
-          Est-ce qu’on peut parler ou tu préfères une autre fessée ?
-          JE VEUX qu’on me laisse tranquille !
Fannie s’est installée à califourchon sur mes cuisses, et elle recommençait à claquer mes fesses. Je regrettais déjà mes paroles, mais j’avais trop d’orgueil pour l’admettre et Fannie le savait. Je ne pouvais plus bouger ou presque, seulement mes mains pouvaient encore manifester leurs désaccords, mais Fannie les a vite maîtrisé quand j’ai tenté de protéger mes fesses.
Après de longues minutes, j’ai arrêté de crier, je ne disais rien, pas de cris, pas de pleurs, rien. Je sais que cela a inquiété un peu Fannie qui a arrêté les claques, ce qui m’a fait pleurer. Ma colère s’est arrêtée, mais la fessée a repris encore un peu, jusqu’à ce que j’essaye de parler à Fannie.
-          Fannie ! Pardon !
-          Lèves-toi !
-         
-          Dans le coin, et tu m’attends je vais voir Marie.
Quand Fannie est descendue, Adeline est arrivée !
-          Peux-tu éviter la cuisine et la chambre des filles pour quelques minutes.
-          Oui !
-          Merci !
-          Il y’a eu un problème ?
-          J’appellerai plus cela une crise de colère entre deux filles qui ne se sont pas parlé depuis un moment et maintenant ça explose.
-          Les deux ?
-          Oui ! Marie dans la cuisine et ta fille dans la chambre ! Et double ration pour ta fille.
Fannie est allée voir Marie dans la cuisine et maman est partie dans le salon, elle ne voulait pas monter dans sa chambre, pour ne pas provoqué de réactions de ma part.
Marie attendait dans le coin, elle pleurait, ses fesses étaient rouges. Fannie lui a demandé si elle se sentait mieux, et elle l’a prit dans ses bras, puis elles ont discuté.
Marie voulait venir me voir, mais Fannie lui a demandé d’attendre qu’elle m’ait parlé, elle est montée pour me voir. Dans l’escalier, elle m’entendait déjà l’appeler et appeler Marie aussi. Elle n’aimait pas que je fasse cela, parce qu’elle savait que lorsque je faisais cela, je me sentais pas très bien. En entrant dans la chambre, elle s’est d’abord assurée que ma colère était vraiment passée. Elle m’a serré dans ses bras, elle m’a emmené jusqu’au lit, elle s’est assise et elle me berçait doucement. Je me suis endormie dans ses bras.
Adeline sachant comment je pouvais être méchante quand j’étais en colère, elle a pris Marie dans ses bras pour la consoler. Marie s’est endormie aussi dans les bras de maman.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire