mercredi 12 octobre 2011

A la police

Un jour, Fannie a du venir me chercher au commissariat parce qu’une voiture avait été abîmée lors d’une bagarre, entre moi et un garçon. Nous avions été arrêtés tous les deux, car lorsque la police est arrivée nous étions là tous les deux, pris par les propriétaires de la voiture. Fannie est arrivée assez vite, et j’ai eu la chance qu’elle connaisse les propriétaires de la voiture, qui ont donc retiré leur plainte. Je savais ce qui m’attendait en arrivant à la maison et malgré que je ne sois pas en tort en réalité, je n’ai rien dit à Fannie dans la voiture quand elle me parlait. Nous sommes arrivées en même temps que maman chez Fannie, elle revenait d’un voyage d’affaire, et elle était épuisée. Je suis montée dans ma chambre sans rien dire, je savais que je n’aurais pas du me battre mais ce n’était pas moi qui avait abîmé cette voiture. Par orgueil d’être maîtrisé par une fille, mon adversaire avait volontairement arraché un rétroviseur de la voiture, puis en voyant les propriétaires arrivés, il en avait profité pour ne pas être responsable seul de cet acte. En réalité, ce garçon m’avait fait peur, en me disant que si je n’assumais pas avec lui ce qu’il venait de faire, il me ferait payer tout ça après. Quand maman est arrivée dans la chambre pour qu’on en parle, je n’ai pas réussi à lui dire, non plus, et mon silence l’a fâché.
-          Tu pourrais me répondre quand je te parle ?
-         
-          Regarde-moi !
-          … (j’ai levé la tête, j’avais les larmes aux yeux)
-          Très bien !
Maman m’a couché sur ses genoux d’un mouvement assez rapide, elle a baissé mon pantalon et ma culotte et elle a commencé une fessée claquante. Je me retenais pour ne pas pleuré, mais après une bonne dizaine de claques sur chaque fesses, j’en pouvais plus et je me suis mise à pleurer en essayant d’expliquer à maman ce qui c’était passé, mais ce que je disais était incompréhensible.
-          Maman, …c’est….
-          Clack
-          Ce … pas
-          Clack
-          Moi !
Elle s’est arrêté, après un moment, elle m’a relevé.
-          Qu’est-ce que tu dis ?
-          Maman, ce n’est pas moi !
-         
Elle est sortie de la chambre en me laissant toute seule, je ne comprenais plus. La porte était restée ouverte, j’étais debout, au milieu de ma chambre, le pantalon et la culotte en bas des jambes et je pleurais.
J’ai entendu Fannie et Adeline se disputer en bas dans la cuisine, ma colère est montée, et j’ai abandonné mes vêtements pour aller fermer, enfin, claquer la porte. J’ai entendu Fannie monter et j’ai réalisé ce que je venais de faire. Quand elle est rentrée, j’ai entendu la porte de l’entrée claquer !
-          Mais c’est de famille, cette manie ?
-          Oui !
-          Pourquoi tu as claqué la porte ?
-          Pour te mettre en colère.
Ce n’était pas la raison pour laquelle j’avais claqué la porte, mais mon esprit de provocation avait pris le dessus sur ma raison. Je n’ai pas eu le temps de lui donner une autre explication que j’étais de nouveau fessée. Plus je me débattais plus Fannie fessait fort, je ressentais un mélange de douleur et de plaisir en même temps. Après quelques minutes qui m’ont paru très longues, Fannie m’a mise au coin, à côté de la porte. Elle est redescendue, puis elle est sortie dans le jardin à l’endroit où était ma maman. Maman était chamboulée par la fessée qu’elle venait de me donner parce qu’elle avait compris qu’elle n’était pas justifiée, elle comprenait par contre celle que Fannie venait de m’administrer. Elles sont parties marcher toutes les deux, pour en parler, et quand elles sont revenues dans la maison, elles sont montées me voir, car elles m’entendaient pleurer mais pas comme d’habitude et cela les a inquiété. J’étais toujours au coin où Fannie m’avait laissé, mais je pleurais tellement que ma respiration été coupé par moment.
-          Maman, Fannie…
-          Chut !
-          Viens, mon petit cœur ! Viens sur le lit !
-          Maman,
-          Chut ! Allonge-toi !
-          Calme-toi !
-          Voilà !
Maman est sortie pour aller à la salle de bain et Fannie est allée à la cuisine, mais pendant ce temps, je ne parvenais pas à me calmer ! En revenant toutes les deux, elles étaient chamboulées et ne comprenaient pas ce qui se passait ! Fannie a pris maman dans ses bras, pour la réconforter, maman s’est mise à pleurer. Elles ne savaient pas que je les entendais, mais elles ont pris le temps de se dire qu’elles ne s’en voulaient pas l’une à l’autre. Elles sont revenues à la réalité quand elles m’ont vu arrivée dans le couloir pour aller aux toilettes, je n’avais pas pris le temps de me rhabiller et maman avait compris ce que ça voulait dire. J’étais malade. J’avais fermé la porte à clé, et maman voulait que je lui ouvre.
-          Mon petit cœur ouvre !
-          Fannie !
-          Je vais la chercher !
Maman est retournée dans ma chambre, et Fannie est venue à la porte, je lui ai ouvert.
-          Fannie, je suis désolée !
Elle m’a pris dans ses bras, elle m’a consolée, puis elle m’a aidé à me relevé pour retourner dans la chambre.
-          Maman, ce n’est pas moi !
-          De quoi ?
-          Qui ai abîmé la voiture !
-          C’est qui ?
-          Ne pleure pas Petit cœur !
-         
-          Tu as peur mon petit cœur ?
-          Maman, ce n’est pas moi !
-          Celui qui a était arrêté avec toi ?
-          Oui ! Mais il veut me faire du mal !
-          C’est pour cela que tu n’as rien dit dans la voiture ?
-          Oui !
-          Maman, où tu vas ?
-          À la police !
-          Non !
-          Fannie reste avec elle s’il te plaît !
-          Bien, mais tu reste calme.
-          Oui !
-          Maman qu’est ce que tu vas faire ?
-          Ce que je dois faire pour te protéger !
-          Laisse la faire Petit cœur ! Allonge-toi et calme-toi !
Pendant que j’expliquai à Fannie ce qui s’était passé, elle me caressait les cheveux ! Après quelques minutes, je me suis endormie !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire