jeudi 6 octobre 2011

le retour

En rentrant, à la maison après mon cours, je voulais serrer ma mère dans mes bras, j’avais vraiment aimé mon cours, et j’y étais allé grâce à elle.
-          Maman !
-         
-          Maaaaaaman !
-          Oui, je suis dans la salle de bain.
-          Maman, merci pour ce matin !
-          Désolée, mon petit cœur, je dois y aller, je ne reviens pas trop tard, mais manges quelque chose et commence à travailler pour ton cours.
-          Mais maman….
-          A plus tard, je dois vraiment partir, on reparle tout à l’heure.
J’étais très déçue, mais je ne lui en voulais pas ! Quand Fannie est rentrée, j’aurais aimé lui parler, mais elle était au téléphone. Elle a raccroché et elle est venue me voir.
-          Veux-tu venir, Adeline à trouvé un appartement qui lui plaît, elle voudrait que je vienne le voir ?
-          Euh…
-          Décide toi vite, je pars dans trois minutes.
-          Non merci !
-          Tu vas bien ?
-          Oui !
-          Tu vas rester là ?
-          Oui, je vais travailler un peu.
-          D’accord à tout à l’heure.
-          Oui, c’est ça !
-          Qu’est-ce qui se passe ?
-          Rien, vas-y !
-          Tu es sure ?
-          Oui !
Elle est partie et j’étais très contrariée, mais je me suis mise à travailler. Au bout d’une heure, je n’arrivais toujours pas à commencer, et Fannie et maman sont rentrées. Maman se doutait que quelque chose n’allait pas mais quand elle est venue me voir, je ne lui ai rien dit, elle m’a demandé de venir manger, j’ai dit que j’arrivais.
Pendant, le repas, je n’ai rien dit et après je suis retournée dans ma chambre, puis on a sonné à la porte. C’était Mélanie, la fille aînée de Fannie, elle n’avait pas l’air très bien. Elle n’avait pas vu sa mère depuis quelques temps, et elle pleurait en disant à sa mère qu’elle devait l’aider, parce qu’elle n’y arrivait pas toute seule.
Fannie était embêté parce qu’elle ne se doutait pas que sa fille aller lui demander de revenir vivre chez elle et donc elle m’avait installé dans sa chambre. Elle a essayé de lui expliquer, mais quand Mélanie m’a vu, elle s’est enragée contre moi.
-          C’est à cause de toi que je n’ai plus de chambre !
-          Désolée !
-          Bien sure !
-          Personne ne pensait qu’à ton âge, tu reviendrais habiter chez ta maman !
Elle s’est jetée sur moi, je me suis défendue, nous avons eu le temps de se faire mal avant que nos mères nous sépare. Je l’avais griffé au visage et elle m’avait mordu le bras. J’étais enragée et Mélanie aussi, et nos mères ne savait pas quoi faire de nous, elles pensaient que nous étions calmées car nous ne parlions pas. Elles nous ont lâché, mais elles n’ont pas eu le temps de nous avertir qu’on se rejeté encore l’une sur l’autre. Elles nous ont séparé de nouveau, maman est sortie de la cuisine avec moi, mais j’avais juste envie de finir ce que j’avais commencé et Mélanie aussi.
Fannie a fermé la porte de la cuisine avant que je retourne à l’intérieur, elle a tout tenté pour calmer sa fille.
-          Nancy, arrête !
-          Non, je …
-          Tu ne vas rien faire du tout ! Si tu ne veux pas en subir les conséquences.
Elle m’a lâché, je suis retournée jusqu’à la porte de la cuisine, mais elle était fermé à clé. Mon acte enragé Mélanie de l’autre côté de la porte, Fannie l’a rattrapé avant qu’elle ouvre la porte. Maman m’a emmené jusqu’au salon, et sans rien dire, elle s’est assise sur le canapé, elle m’a couché sur ses genoux, malgré ma résistance elle m’a déculotté directement. Elle me fessait avec fermeté, je me débattais avec toujours l’intention d’aller me battre avec Mélanie, je criais.
-          Calmes-toi, je ne te laisserai pas aller la voir, tant que tu ne seras pas calme.
-          NOOOOON !
-          Très bien, Nancy je vais continuer en attendant que tu te calme.
Du salon, j’entendais Fannie qui fessait Mélanie pour qu’elle se calme elle aussi. Et malgré que la raison de Mélanie était plus valable que la mienne pour être en colère, elle s’est calmée avant moi. Peut être qu’avec l’âge on se calme plus vite sous l’effet d’une fessée. Fannie l’a mise à genoux dans un coin et elle est venue dans le salon, sachant très bien l’effet que cela provoquerait sur moi. J’étais très honteuse, et cela m’a permis de me calmer un peu plus vite quand j’ai réalisé qu’elle était là !
Maman m’a relevé, elle a voulu me mettre à genoux dans le coin, mais elle savait que mon genoux me faisait souffrir, alors elle m’a autorisé à rester debout mais avec les mains sur la tête.
Fannie et Adeline sont allées dehors, elles ne s’attendaient vraiment pas à cela. Quand maman est revenue, je pleurais et je l’appelais comme souvent lorsque je voulais m’excuser.
Maman m’a retourné vers elle, et elle m’a serré dans ses bras. Je pleurais dans ses bras, les fesses rouges et chaudes, avec mon pantalon et ma culotte aux pied, quand Mélanie et Fannie sont arrivées dans le salon. Je me suis dépêché de me rhabiller même si maman restait devant moi, pour me cacher. Mélanie avait le visage plein de larmes, et elle avait du mal à parler pour s’excuser. Je me suis excusée auprès d’elle aussi en lui disant qu’en réalité je n’étais pas en colère contre elle, mais que je m’étais sentie attaqué alors j’avais attaqué en retour. Maman m’a demandé pourquoi j’étais en colère alors. Comme je ne répondais pas, elle a compris qu’il y’avait quelque chose qu’elle avait fait qui m’avait dérangé.
-          Qu’est ce qui se passe mon petit cœur ?
-          Rien !
-          Ce n’est pas vrai, qu’est ce que j’ai fait qui t’a contrarié ?
-          Quand je suis rentrée de mon cours.
-          Oui !
-          Je voulais te parler mais tu ne m’as pas écouté et tu es partie.
-          Mais mon petit cœur pourquoi tu ne m’en a pas parlé à moi quand je suis rentrée ?
-          Fannie tu es partie toi aussi !
-          Mais je t’ai demandé si tu voulais venir.
-          Je sais ! Pardon, Fannie, pardon maman !
-          Ce n’est pas grave.
-          Qu’est ce que tu voulais nous dire alors ?
-          Dans mon cours, il y’a une fille, elle est vraiment belle ! Et sur son sac, elle a le même badge que moi !
-          Lequel ?
-          Le multicolore avec écrit « L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne ! »
-          Essaye de faire connaissance avec elle.
-          Oui !
-          Mélanie !
-          Elle dort !
Fannie a accompagnée sa fille dans une chambre, en disant qu’on réglerait le problème de la chambre le lendemain.

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